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Les objets connectés révolutionnent l’économie et transforment le rapport de l’humain aux objets. De plus en plus présents dans nos villes, nos maisons comme dans nos entreprises, les objets connectés nous donnent un avant-goût du futur de la technologie de pointe. À peine quelques années après leur apparition, il est de plus en plus anodin de commander toute sorte de produits depuis son smartphone, de calculer son rythme cardiaque grâce à un capteur qui peut même calculer les pas, ou encore de demander vocalement à son téléphone des informations sur le temps qu’il fait dehors. Depuis leur émergence, les objets connectés ont déjà envahi de nombreux domaines, qui vont de la maison intelligente jusqu’aux nanorobots dans le secteur de la santé.
Un objet connecté est un objet relié à Internet et possédant une adresse IP, aussi appelée IOT (Internet Of Things), attribuée régulièrement aux objets connectés. On parle également d’Internet Des Objets (IDO), qui, comme l’IOT, représente la connexion du réseau Internet, Wi-Fi ou Bluetooth à des objets. Ces termes ont une signification identique et constituent les objets 2.0. Les principaux secteurs concernés par les objets connectés sont : la santé, la ville et la maison.

L’Internet des objets, ou IDO, se définie comme étant l’extension d’Internet à des choses et à des lieux du monde physique. Alors qu’Internet ne se prolonge habituellement pas au-delà du monde électronique, l’Internet des objets connectés représente les échanges d’informations et de données provenant de dispositifs du monde réel avec le réseau Internet. Considéré comme la troisième évolution d’Internet, baptisé Web 3.0 qui fait suite à l’ère du Web social, l’Internet des objets revêt un caractère universel pour désigner des objets connectés aux usages variés, dans le domaine de la e-santé, de la domotique ou du quantified self. L’Internet des objets est en partie responsable de l’accroissement exponentiel du volume de données générées sur le réseau, à l’origine du big data.

Une définition plus technique existe et explique que « Internet des Objets est un réseau de réseaux qui permet, via des systèmes d’identification électronique normalisés et unifiés, et des dispositifs mobiles sans fil, d’identifier directement et sans ambiguïté des entités numériques et des objets physiques et ainsi de pouvoir récupérer, stocker, transférer et traiter, sans discontinuité entre les mondes physiques et virtuels, les données s’y rattachant ».

D’autres définitions insistent sur les aspects techniques de l’IDO (« des objets ayant des identités et des personnalités virtuelles, opérant dans des espaces intelligents et utilisant des interfaces intelligentes pour se connecter et communiquer au sein de contextes d’usages variés »), d’autres traduisent les usages et les fonctionnalités (« la convergence des identifiants numériques »).

Kevin Ashton, pionnier de la technologie RFID (Radio Frequency IDentification – Technologie d’identification automatique), invente l’expression “Internet des objets” en 1999. Le concept émerge et voit le jour aux US, précisément au Massachusetts Institute of Technology, laboratoire réservé à l’invention d’objets connectés à l’aide de l’identification par radiofréquence et les réseaux de capteurs sans fil.

Rafi Haladjian, créateur du premier opérateur Internet en France (Francenet), invente le premier objet connecté : la lampe DAL, une lampe d’ambiance équipée de 9 LEDs connectée en Wi-Fi, offrant différentes couleurs et vendue à 790 euros. Le dispositif pouvait s’allumer de différentes couleurs en fonction de différents événements liés à la météo, la Bourse, la pollution, les alertes Google, ou encore des “envois de messages de couleurs” par sms ou email. Un peu plus tard, en 2005, l’entreprise de Rafi lance le Nabaztag, qui deviendra l’icône des objets connectés. Ce lapin connecté en Wi-Fi peut déjà lire des mails à haute voix, émettre des signaux visuels et diffuser de la musique. L’objet est toujours commercialisé aujourd’hui, sous le nom de Karotz. Mais ce n’est qu’en 2007 que le concept des IOT a pris de l’ampleur, avec la sortie du premier iPhone par Apple.

L’Internet des objets (IOT) est apparu à l’issue de la mécanisation et de la standardisation, appliquée à l’automatisation du traitement du document et de l’information sur support matériel puis numérique. Il s’est rapidement déployé avec la mondialisation. Peu à peu, les objets ont été modifiés avec des puces RFID par exemple ou conçus pour « parler le protocole IP », devenant des « objets connectés » reliés à des serveurs centralisés et/ou capables de communiquer entre eux.

Les objets connectés jouent un rôle clé dans l’amélioration de la productivité des processus industriels, en particulier avec le développement de l’automatisation, la communication en réseau avec des acteurs extérieurs (fournisseurs/clients), et la maintenance prédictive. L’IOT permet aux industriels de collecter des données pour analyser l’utilisation réelle de leurs produits, de comprendre l’usage qui en est fait par les clients et d’identifier les fonctions les plus utilisées.

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La consommation énergétique des ménages ne cesse d’augmenter, mais celle liée à l’usage d’Internet et de stockage de données devient de plus en plus significative. Comme le démontre une étude datant de juillet 2014, naviguer sur le web consomme considérablement beaucoup d’énergie, non seulement à cause des centres de données, mais principalement à cause de la conception de sites web et des habitudes des internautes. Près de 25 ans après la naissance du web, sa croissance émergente pose de sérieux défis énergétiques, et il n’est pas incommun que certains prédisent déjà son effondrement dans quelques années seulement.

La consommation énergétique au niveau mondiale des infrastructures nécessaires à Internet (centre de données, liaisons et matériel réseaux, etc.) était estimée à 0,8 % en 2005. Elle excédait par ailleurs déjà 2 %, en 2012 autant que l’aérien civil ! C’est l’équivalent de la production de 40 centrales nucléaire. Cette consommation double considérablement tous les 4 ans.
Une bonne partie de l’énergie pour les pays industrialisés, les plus connectés, est utilisée pour Internet : une étude de la prestigieuse Royal Society britannique au Royaume-Uni indique que la consommation globale du pays est de 16%, elle a également organisé un symposium scientifique mi-mai 2015 sur la question du « capacity crunch » (la crise de capacité) d’Internet. Andrew Ellis, de l’Université Aston de Birmingham, explique dans le Daily Mail : “la demande rattrape l’offre. On s’en est très bien sortis pendant des années, mais on arrive au point où on ne peut pas continuer pour toujours“.

Gerhard Fettweis de l’Université de Dresde estimait en 2008 qu’à ce rythme, la consommation énergétique liée au web atteindrait, en 2030, l’équivalent de la consommation énergétique mondiale de 2008, tous secteurs confondus. Cela va sans dire que la consommation du réseau des réseaux posera de sérieux défis pour les ingénieurs. Raison pour laquelle Andrew Ellis, tirait la sonnette d’alarme : “Nous allons arriver à court d’énergie dans une quinzaine d’années.”

Afin donc de répondre aux défis énergétiques, les grandes firmes et industries eurent recourt aux énergies renouvelables ou vertes.

A titre de définition, on parle d’énergie propre ou énergie verte quand il s’agit d’une source d’énergie primaire produisant une quantité faible de polluants (tels que des gaz à effet de serre, comme le CO2) , lorsqu’elle est transformée en énergie finale puis utilisée comme telle. Ce concept est à ne pas confondre avec celui de l’énergie renouvelable, qui se définit par le fait qu’elle se reconstitue et non qu’elle ne produise aucune pollution ou aucun déchet. Ceci dit, le rayonnement solaire ou l’énergie éolienne sont à la fois des sources d’énergie propre et interminable, autrement dit : renouvelable. Mais il faut garder à l’esprit qu’énergie propre n’est pas forcément synonyme de renouvelable ! Plus efficace que les installations traditionnelles, la cogénération (la production simultanée, dans un seul processus, d’énergie thermique et d’énergie électrique ou mécanique) produit aussi de l’énergie verte, mais elle ne peut être considérée comme renouvelable que si le combustible utilisé est lui-même renouvelable comme, par exemple, l’huile de colza ou le biogaz.

Porté par les incitations et autres programmes gouvernementaux, notamment américains, le marché du solaire et de l’éolien est aujourd’hui en pleine croissance. Le prix de construction et d’entretien de centrales a lui aussi fortement baissé, permettant ainsi aux entreprises les plus riches d’investir dans le renouvelable pour faire baisser leurs coûts à long terme.

C’est tout d’abord Microsoft qui a annoncé un accord de 20 ans avec RES Americas pour acheter l’énergie provenant d’une ferme éolienne géante au Texas. Pour Microsoft, le but d’un tel investissement est de subvenir à la demande grandissante en énergie que nécessite l’hébergement des données de 1 milliard d’utilisateurs et de 20 millions d’entreprises (et notamment son service dans le nuage OneDrive).

Les dirigeants d’Apple semblent eux aussi avoir anticipé cette fusion des technologies numériques et des énergies renouvelables, puisque le groupe serait en train de travailler à la construction d’une usine à Mesa en Arizona, elle aussi alimentée en énergie verte.

Google qui est impliqué depuis des années dans plusieurs projets de production d’énergie verte, n’est pas en reste puisque l’entreprise a annoncé le mois dernier son intention d’investir 103 millions de dollars dans une centrale électrique photovoltaïque en Californie. D’une capacité de production de 265 mégawatts, le projet Mount Signal Solar serait déjà en phase avancée et impliquerait la participation du Silver Ridge Power, anciennement AES.

Conformément à son engagement en matière de durabilité, Ingenios a adopté le système de gestion des énergies renouvelables qui centralise et optimise les activités des producteurs d’énergie renouvelable, et offre des capacités étendues de surveillance, de contrôle en temps réel et de gestion de la performance opérationnelle. Spécialement conçu pour les producteurs d’énergie renouvelable, le système de gestion des énergies renouvelables peut être adapté à d’autres formes de production d’énergie, dont l’énergie photovoltaïque, éolienne en mer, Biomasse, Bio thermie…

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